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comme il y a des chevaux

--Il y en a, affirma Michel Ardan, comme il y a des chevaux, des vaches, des anes, des poules. Je parie que nous y trouvons des poules ! --Cent dollars que nous n'en trouverons pas, dit Nicholl. --Tenu, mon capitaine, répondit Ardan en serrant la main de Nicholl. Mais à propos, tu as déjà perdu trois paris avec notre président, puisque les fonds nécessaires à l'entreprise ont été faits, puisque l'opération de la fonte a réussi, et enfin puisque la Columbiad a été chargée sans accident, soit six mille dollars. --Oui, répondit Nicholl. Dix heures trente-sept minutes et six secondes. --C'est entendu, capitaine. Eh bien, avant un quart d'heure, tu auras encore à compter neuf mille dollars au président, quatre Moncler chaussures mille parce que la Columbiad n'éclatera pas, et cinq mille parce que le boulet s'enlèvera à plus de six milles dans l'air. --J'ai les dollars, répondit Nicholl en frappant sur la poche de son habit, je ne demande qu'à payer. --Allons, Nicholl, je vois que tu es un homme d'ordre, ce que je n'ai jamais pu être, mais en somme, tu as fait là une série de paris peu avantageux pour toi, permets-moi de te le dire. --Et pourquoi ? demanda Nicholl. --Parce que si tu gagnes le premier, c'est que la Columbiad aura éclaté, et le boulet avec, et Barbicane ne sera plus là pour te rembourser tes dollars. --Mon enjeu est déposé à la banque de Baltimore, répondit simplement Barbicane, et à défaut de Nicholl, il retournera à ses héritiers ! --Ah ! hommes pratiques ! s'écria Michel Ardan, esprits positifs ! Je vous admire d'autant plus que je ne vous comprends pas. --Dix heures quarante deux ! dit Nicholl. --Plus que cinq minutes ! répondit Barbicane. --Oui ! cinq petites minutes ! répliqua Michel Ardan.

Et nous sommes enfermés dans un boulet au fond d'un canon de neuf cents pieds ! Et sous ce boulet sont entassés quatre cent mille livres de fulmi-coton qui valent seize cent mille livres de poudre ordinaire ! Et l'ami Murchison, son chronomètre à la main, l'oeil fixé sur l'aiguille, le doigt posé sur l'appareil électrique, compte Moncler Enfant les secondes et va nous lancer dans les espaces interplanétaires!... --Assez, Michel, assez ! dit Barbicane d'une voix grave. Préparons-nous. Quelques instants seulement nous séparent d'un moment suprême. Une poignée de main, mes amis. --Oui ?, s'écria Michel Ardan, plus ému qu'il ne voulait le para?tre. Ces trois hardis compagnons s'unirent dans une dernière étreinte. ? Dieu nous garde ! ? dit le religieux Barbicane.

Michel Ardan et Nicholl s'étendirent sur les couchettes disposées au centre du disque. ? Dix heures quarante sept ! ? murmura le capitaine. Vingt secondes encore ! Barbicane éteignit rapidement le gaz et se coucha près de ses compagnons. Le profond silence e n'était interrompu que par les battements du chronomètre frappant la seconde. Soudain, un choc épouvantable se produisit, et le projectile, sous la poussée de six milliards de litres de gaz développés par la déflagration Moncler Femme Blouson du pyroxile, s'enleva dans l'espace. Que s'était-il passé ? Quel effet avait produit cette effroyable secousse ? L'ingéniosité des constructeurs du projectile avait-elle obtenu un résultat heureux ? Le choc s'était-il amorti, grace aux ressorts, aux quatre tampons, aux coussins d'eau, aux cloisons brisantes ? Avait-on dompté l'effrayante poussée de cette vitesse initiale de onze mille mètres qui e?t suffi à traverser Paris ou New York en une seconde ? C'est évidemment la question que se posaient les mille témoins de cette scène émouvante.

 

Vingt-quatre seulement

--Vingt-quatre seulement, dit Nicholl. --Vingt-quatre, si tu y tiens, mon brave capitaine, répondit Ardan, vingt-quatre minutes pendant lesquelles on pourrait approfondir... --Michel, dit Barbicane, pendant notre traversée, nous aurons tout le Moncler Automne femme temps nécessaire pour approfondir les questions les plus ardues. Maintenant occupons-nous du départ. --Ne sommes-nous pas prêts ? --Sans doute. Mais il est encore quelques précautions à prendre pour atténuer autant que possible le premier choc ! --N'avons-nous pas ces couches d'eau disposées entre les cloisons brisantes, et dont l'élasticité nous protégera suffisamment ? --Je l'espère, Michel, répondit doucement Barbicane, mais je n'en suis pas bien s?r ! --Ah ! le farceur ! s'écria Michel Ardan. Il espère!... Il n'est pas s?r!... Et il attend le moment où nous sommes encaqués pour faire ce déplorable aveu ! Mais je demande à m'en aller ! --Et le moyen ? répliqua Barbicane.

--En effet ! dit Michel Ardan, c'est difficile. Nous sommes dans le train et le sifflet du conducteur retentira avant vingt-quatre minutes... --Vingt ?, fit Nicholl. Pendant quelques instants, les trois voyageurs se regardèrent. Puis ils examinèrent les objets emprisonnés avec eux. ? Tout est à sa place, dit Barbicane. Il s'agit de décider maintenant comment nous nous placerons le plus utilement pour supporter le choc du départ. La position à prendre ne saurait être indifférente, et autant que possible, il faut empêcher que le sang ne nous afflue trop Moncler Automne homme violemment à la tête. --Juste, fit Nicholl. --Alors, répondit Michel Ardan, prêt à joindre l'exemple à la parole, mettons-nous la tête en bas et les pieds en haut, comme les clowns du Great-Circus ! --Non, dit Barbicane, mais étendons-nous sur le c?té. Nous résisterons mieux ainsi au choc. Remarquez bien qu'au moment où le boulet partira que nous soyons dedans ou que nous soyons devant, c'est à peu près la même chose. --Si ce n'est qu' ? à peu près ? la même chose, je me rassure, répliqua Michel Ardan. --Approuvez-vous mon idée, Nicholl ? demanda Barbicane. --Entièrement, répondit le capitaine. Encore treize minutes et demie.

--Ce n'est pas un homme que ce Nicholl s'écria Michel, c'est un chronomètre à secondes, a échappement, avec huit trous... ? Mais ses compagnons ne l'écoutaient plus, et ils prenaient leurs dernières dispositions avec un sang-froid inimaginable. Ils avaient l'air de deux voyageurs méthodiques, montés dans un wagon, et cherchant à se caser aussi confortablement que possible. On se demande vraiment de quelle matière sont faits ces coeurs d'Américains auxquels l'approche Moncler Bottes du plus effroyable danger n'ajoute pas une pulsation ! Trois couchettes, épaisses et solidement conditionnées, avaient été placées dans le projectile. Nicholl et Barbicane les disposèrent au centre du disque qui formait le plancher mobile. Là devaient s'étendre les trois voyageurs, quelques moments avant le départ. Pendant ce temps, Ardan, ne pouvant rester immobile, tournait dans son étroite prison comme une bête fauve en cage, causant avec ses amis, parlant à ses chiens, Diane et Satellite, auxquels, on le voit, il avait donné depuis quelque temps ces noms significatifs. ? Hé ! Diane ! Hé ! Satellite ! s'écriait-il en les excitant. Vous allez donc montrer aux chiens sélénites les bonnes fa?ons des chiens de la terre ! Voilà qui fera honneur à la race canine ! Pardieu ! Si nous revenons jamais ici-bas, je veux rapporter un type croisé de ? moon-dogs ? qui fera fureur ! --S'il y a des chiens dans la Lune, dit Barbicane.

 

Tous deux demeurèrent impassibles

Tous deux demeurèrent impassibles. « Une énergique nature! » pensa Michel Strogoff. Cependant, tout danger avait promptement disparu. Une rupture du bandage du wagon de bagages avait provoqué d’abord le choc, puis l’arrêt du train, mais peu s’en manteau ralph lauren était fallu que, rejeté hors des rails, il n’eût été précipité du haut du remblai dans une fondrière. Il y eut là une heure de retard. Enfin, la voie dégagée, le train reprit sa marche, et, à huit heures et demie du soir, il arrivait en gare à Nijni-Novgorod. Avant que personne eût pu descendre des wagons, les inspecteurs de police se présentèrent aux portières et examinèrent les voyageurs. Michel Strogoff montra son podaroshna, libellé au nom de Nicolas Korpanoff. Donc, nulle difficulté.

Quant aux autres voyageurs du compartiment, tous à destination de Nijni-Novgorod, ils ne parurent point suspects, heureusement pour eux. La jeune fille, elle, présenta, non pas un passeport, puisque le passeport n’est plus exigé en Russie, mais un permis revêtu d’un cachet particulier et qui semblait être d’une nature manteau ralph lauren femme spéciale. L’inspecteur le lut avec attention. Puis, après avoir examiné attentivement celle dont il contenait le signalement: « Tu es de Riga? dit-il. — Oui, répondit la jeune fille. — Tu vas à Irkoutsk? — Oui. — Par quelle route? — Par la route de Perm. — Bien, répondit l’inspecteur. Aie soin de faire viser ton permis à la maison de police de Nijni-Novgorod. » La jeune fille s’inclina en signe d’affirmation. En entendant ces demandes et ces réponses, Michel Strogoff éprouva à la fois un sentiment de surprise et de pitié. Quoi! cette jeune fille seule, en route pour cette lointaine Sibérie, et cela, lorsque, à ses dangers habituels, se joignaient tous les périls d’un pays envahi et soulevé! Gomment arriverait-elle? que deviendrait-elle?... L’inspection finie, les portières des wagons furent alors ouvertes, mais, avant que Michel Strogoff eût pu faire un mouvement vers elle, la jeune Livonienne, descendue la première, avait disparu dans la foule qui encombrait les quais de la gare. NIJNI-NOVGOROD, Novgorod-la-Basse, située au confluent du Volga et de l’Oka, est le chef-lieu du gouvernement de ce nom.

C’était là que Michel Strogoff devait abandonner la voie ferrée, qui, à cette époque, ne se prolongeait pas au delà de cette ville. Ainsi donc, à mesure qu’il avançait, les moyens de communication devenaient d’abord moins rapides, ensuite moins sûrs. Nijni-Novgorod, qui en temps ordinaire ne compte que trente à trente-cinq mille habitants, en renfermait alors plus de trois cent mille, c’est-à-dire que sa population était décuplée. Cet accroissement était dû à la célèbre foire qui se tient manteau ralph lauren homme dans ses murs pendant une période de trois semaines. Autrefois, c’était Makariew qui bénéficiait de ce concours de marchands, mais, depuis 1817, la foire a été transportée à Nijni-Novgorod. La ville, assez morne d’habitude, présentait donc une animation extraordinaire. Dix races différentes de négociants, européens ou asiatiques, y fraternisaient sous l’influence des transactions commerciales. Bien que l’heure à laquelle Michel Strogoff quitta la gare fût déjà avancée, il y avait encore grand rassemblement de monde sur ces deux villes, séparées par le cours du Volga, que comprend Nijni-Novgorod, et dont la plus haute, bâtie sur un roc escarpé, est défendue par un de ces forts qu’on appelle « kreml » en Russie. Si Michel Strogoff eût été forcé de séjourner à Nijni-Novgorod, il aurait eu quelque peine à découvrir un hôtel ou même une auberge à peu près convenable.

 

enveloppés de châles et de couvertures

Les voix semblaient venir doudoune ralph lauren d’un groupe de passagers, enveloppés de châles et de couvertures, qu’il était impossible de reconnaître dans l’ombre. Mais il arrivait parfois, lorsque la cheminée du steam-boat, au milieu des volutes de fumée, s’empanachait de flammes rougeâtres, que des étincelles semblaient courir à travers le groupe, comme si des milliers de paillettes se fussent subitement allumées sous un rayon lumineux. Michel Strogoff allait passer outre, lorsqu’il entendit plus distinctement certaines paroles, prononcées en cette langue bizarre qui avait déjà frappé son oreille pendant la nuit, sur le champ de foire. Instinctivement, il eut la pensée d’écouter. Protégé par l’ombre du gaillard, il ne pouvait être aperçu. Quant a voir les passagers qui causaient, cela lui était impossible. Il dut donc se borner à prêter l’oreille. Les premiers mots qui furent échangés n’avaient aucune importance, — du moins pour lui, — mais ils lui permirent de reconnaître précisément les deux voix de femme et d’homme qu’il avait entendues à Nijni-Novgorod. Dès lors, redoublement d’attention de sa part. Il n’était pas impossible, en effet, que ces tsiganes, dont il avait surpris un lambeau de conversation, maintenant expulsés avec tous leurs congénères, ne fussent à bord du Caucase. Et bien lui en prit d’écouter, car ce fut assez distinctement qu’il entendit cette demande et cette réponse, faites en idiome tartare: « On dit qu’un courrier est parti de Moscou pour Irkoutsk! — On le dit, Sangarre, mais ou ce courrier arrivera trop tard, ou il n’arrivera pas! » Michel Strogoff tressaillit involontairement à cette réponse, qui le visait si directement.

Il essaya de reconnaître si l’homme et la femme qui venaient de parler étaient bien ceux qu’il soupçonnait, mais l’ombre était alors trop épaisse, et il n’y put réussir. Quelques instants après, Michel Strogoff, sans avoir été aperçu, avait regagné l’arrière du steam-boat, et, la tête dans les mains, il s’asseyait à l’écart. On eût pu croire qu’il dormait. Il ne dormait pas et ne songeait pas à dormir. Il réfléchissait à ceci, non sans une assez vive appréhension: « Qui donc sait mon départ, et qui donc a intérêt à le savoir? » LE lendemain, 18 juillet, à six heures quarante doudoune Ralph Lauren big poney du matin, le Caucase arrivait à l’embarcadère de Kazan, que sept verstes (7 kilomètres et demi) séparent de la ville. Kazan est située au confluent du Volga et de la Kazanka. C’est un important chef-lieu de gouvernement et d’archevêché grec, en même temps qu’un siège d’université. La population variée de cette « goubernie » se compose de Tchérémisses, de Mordviens, de Tchouvaches, de Volsalks, de Vigoulitches, de Tartares, — cette dernière race ayant conservé plus spécialement le caractère asiatique. Bien que la ville fut assez éloignée du débarcadère, une foule nombreuse se pressait sur le quai. On venait aux nouvelles. Le gouverneur de la province avait pris un arrêté identique à celui de son collègue de Nijni-Novgorod. On voyait là des Tartares vêtus d’un cafetan à manches courtes doudoune ralph lauren italia et coiffés de bonnets pointus dont les larges bords rappellent celui du Pierrot traditionnel. D’autres, enveloppés d’une longue houppelande, la tête couverte d’une petite calotte, ressemblaient à des Juifs polonais. Des femmes, la poitrine plastronnée de clinquant, la tête couronnée d’un diadème relevé en forme de croissant, formaient divers groupes dans lesquels on discutait. Des officiers de police, mêlés à cette foule, quelques Cosaques, la lance au poing, maintenaient l’ordre et faisaient faire place aussi bien aux passagers qui débarquaient du Caucase qu’à ceux qui y embarquaient, mais après avoir minutieusement examiné ces deux catégories de voyageurs.

 

Tout son bagage tenait dans un sac de cuir

Tout son bagage tenait dans un sac de cuir, fermé à clef, et que, faute de place, elle tenait sur ses genoux. Elle portait une longue pelisse de couleur sombre, sans manches, qui se rajustait gracieusement à son cou par un liseré bleu. Sous cette pelisse, une demi-jupe, sombre aussi, recouvrait une robe qui lui tombait aux chevilles, et dont le pli inférieur était orné de quelques broderies peu voyantes. Des demi-bottes en cuir ouvragé, assez fortes de semelles, comme si elles eussent été doudoune ralph lauren pas cher choisies en prévision d’un long voyage, chaussaient ses pieds, qui étaient petits. Michel Strogoff, à certains détails, crut reconnaître dans ces habits la coupe des costumes livoniens, et il pensa que sa voisine devait être originaire des provinces baltiques. Mais où allait cette jeune fille, seule, à cet âge où l’appui d’un père ou d’une mère, la protection d’un frère, sont pour ainsi dire obligés? Venait-elle donc, après un trajet déjà long, des provinces de la Russie occidentale? Se rendait-elle seulement à Nijni-Novgorod, ou bien le but de son voyage était-il au delà des frontières orientales de l’empire? Quelque parent, quoique ami l’attendait-il à l’arrivée du train? N’était-il pas plus probable, au contraire, qu’à sa descente du wagon, elle se trouverait aussi isolée dans la ville que dans ce compartiment, où personne — elle devait le croire — ne semblait se soucier d’elle? Cela était probable

. En effet, les habitudes que l’on contracte dans l’isolement se montraient d’une façon très-visible dans la manière d’être de la jeune voyageuse. La façon dont elle entra dans le wagon et dont elle se disposa pour la route, le peu d’agitation qu’elle produisit autour d’elle, le soin qu’elle prit de ne déranger et de ne gêner personne, tout indiquait l’habitude qu’elle avait d’être seule et de ne compter que sur elle-même. Michel Strogoff l’observait avec intérêt, mais, réservé lui-même, il ne chercha pas doudounes ralph lauren femme à faire naître une occasion de lui parler, bien que plusieurs heures dussent s’écouler avant l’arrivée du train à Nijni-Novgorod. Une fois seulement, le voisin de cette jeune fille — ce marchand qui mélangeait si imprudemment les suifs et les châles — s’étant endormi et menaçant sa voisine de sa grosse tête qui vacillait d’une épaule à l’autre, Michel Strogoff le réveilla assez brusquement et lui fit comprendre qu’il eût à se tenir droit et d’une façon plus convenable. Le marchand, assez grossier de sa nature, grommela quelques paroles contre « les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas »; mais Michel Strogoff le regarda d’un air si peu accommodant, que le dormeur s’appuya du côté opposé et délivra la jeune voyageuse de son incommode voisinage.

Celle-ci regarda un instant le jeune homme, et il y eut un remercîment muet et modeste dans son regard. Mais une circonstance se présenta, qui donna à Michel Strogoff une idée juste du caractère de cette jeune fille. Douze verstes avant d’arriver à la gare de Nijni-Novgorod, à une brusque courbe de la voie ferrée, le train éprouva un choc très-violent. Puis, pendant une minute, il courut sur la pente d’un remblai. Voyageurs plus ou moins culbutés, cris, confusion, désordre général dans les wagons, tel fut l’effet produit tout d’abord. On pouvait craindre que quelque accident doudounes ralph lauren hommegrave ne se produisît. Aussi, avant même que le train fût arrêté, les portières s’ouvrirent-elles, et les voyageurs, effarés, n’eurent-ils qu’une pensée: quitter les voitures et chercher refuge sur la voie. Michel Strogoff songea tout d’abord à sa voisine; mais, tandis que les voyageurs de son compartiment se précipitaient au dehors, criant et se bousculant, la jeune fille était restée tranquillement à sa place, le visage à peine altéré par une légère pâleur. Elle attendait. Michel Strogoff attendit aussi. Elle n’avait pas fait un mouvement pour descendre du wagon. Il ne bougea pas non plus.

 

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